1. |
La plaine
00:47
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Naguère Madeleine, la vilaine
s'empara en secret de ma corde de laine.
Je vous en prie Merlin
extirpez du fourreau l'épée du destin.
Que cette odieux larcin
soit châtié et qu'on me restitue mon bien.
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2. |
Lasso
04:43
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Rends moi mon lasso (hey!), rends moi mon lasso (hey!)
Dis t'es partie avec, sans demander tes restes.
Tu t'es fait les crocs (hey!) , mâchouillant ma peau (hey!)
J'ai fini dépecé, merci d'être passée !
Rends moi mon lacet (ho!), ma corde tressée (hey!)
mon serpent tournoyant, pourvu d'un noeud coulant.
Démon dépouillé (hey!) , sabots sabotés (hey!)
canasson décharné, dévalant les vallées.
J'ai beau galoper dans la plaine
et pourchasser le troupeau pour ses peaux
Rien n'en vaut la peine,
car sans lasso, sans lasso, je n'enlace rien.
J'ai beau galoper dans la plaine
et pourchasser le troupeau pour ses peaux
Rien n'en vaut la peine,
car sans lasso, sans lasso, je brasse de l'eau.
Il n'y a que ma monture que j'étreigne
et sa crinière que je serre, entre mes doigts.
Sifflent les vipères,
toutes enroulées dans le sable en embuscade.
J'ai beau galoper dans la plaine
et pourchasser le troupeau pour ses peaux
Rien n'en vaut la peine,
car sans lasso, sans lasso, je tourne sot.
L'écume aux lèvres, ils découvrent leurs canines, coule la mousse de leurs babines (x2)
Je lache mes chiens à leur trousses, pour les détrousser ! (x2)
Mais ils reviennent bredouille, ils ont fait choux blancs ! (x2)
J'ai beau galoper dans la plaine
et pourchasser le troupeau pour ses peaux
Rien n'en vaut la peine,
car sans lasso, sans lasso, je n'enlace rien.
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3. |
Glouton
05:50
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Mange mange tout, mange mange mange tout,
mange mange mange tout, mange mange tout.
Glouton.
La carie, ça fait des trous
des trous dans l'émaille.
L'émaille, comme la cote de maille
solide habit d'écaille.
La carie, ça fait des trous
des trous dans l'émaille.
Vertement, je consume mes dents
en mangeant mes amis.
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
quand il montre ses crocs, quand il ouvre sa gueule
qu'il est mal dans sa peau, qu'il se sent très très seul.
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
quand il bat de la queue, quand il fait du remous
tout ce remue ménage pour épouvanter les gnous.
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
pour attirer l'attention, l'attention des poissons
il fait des bulles dans le fond et coupe leurs conversations.
Il suffit d'une (lueur) momentanée
pour tout d'un coup décider de fermer son nez x4
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
quand il montre ses crocs, quand il ouvre sa gueule
qu'il est mal dans sa peau, qu'il se sent très très seul.
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
quand il bat de la queue, quand il fait du remous
tout ce remue ménage pour épouvanter les gnous.
Tort, il a tort, il a tort, il a tort l'alligator
pour attirer l'attention, l'attention des poissons
il fait des bulles dans le fond et coupe leurs conversations.
Il suffit d'une (lueur) momentanée
pour tout d'un coup décider de fermer son nez
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4. |
Hoquet
01:41
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Glouton, sens ça
goûte au repas
tant qu'il est là
à te regarder
Je mordille les forêts et j'avale les lacs
dans le sud dans le nord dans le sud dans le nord.
Je mordille les forêts et j'avale les lacs
maman j'ai un hoquet, maman j'ai un hoquet !
Tape moi dans le dos, tape moi dans le dos
fais moi faire un rot, fais moi faire un rot
que s'échappe la fumée de mes lèvres entrouvertes
que je souffle un peu de gris sur cette forêt trop verte
que je tousse un peu de souffre c'est du glaire de lait.
(glaire de li)
L'attitude est faite de douceur, c'est ce que m'a dit l'accoucheur.
(glaire de li, -ge de lait, -ge de lilili)
La tutute est faite de mousse, pour pas que bébé s'étouffe.
Je mordille les forêts et j'avale les lacs !
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5. |
Fuseau
02:16
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6. |
Mortels
08:11
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Car c'est trop tard pour prendre la tangente
t'es dans un cul de sac hi ho, y a plus de place hi ho !
Les gyrophares sont bloqués sur tes tempes
dommage t'es fait comme un rat hi ho, fromage mais pas dans ta cage hi ho !
L'échappatoire c'est agir en silence
cadence au tac au tac hi ho, trace ou fais face hi hey.
Si même les mortels grattent le sol
les vers de terre n'en demandent pas moins.
Les dieux se bidonnent au capitol
ils rient sans doute parce-qu'ils sont loin.
Loin des mortels qui grattent le sol
qui trament et bossent avec entrain
qui blâment et moquent les ongles propres
les saints flemmards qui ne font rien.
Et le cheval de trait à presque les mêmes traits que le diable !
Et pourquoi je pourri enfoncé dans mon lit confortable ?
La charrue que je tire creuse une fente tirelire, bac sable !
Rien ne pousse où je vais, sont plantés des jouets immangeable !
Heyaptiho, yodelelo ! Yoptihoptihoptihey, hey, yodeleley!
Heyaptiho, yodelelo ! Yoptihoptihoptihey, hey, yodeleley!
Rude est le travail de chien, papiers pas nier qu'il est prisonnier.
Le loup n'est pas mieux loti, il fuit la ville et la vie le fuit.
Hey ha pti ho, yodelelo ! Yoptihoptihoptihey, hey, yodeleley!
Hey ha pti ho, yodelelo ! Yoptihoptihoptihey, hey, yodeleley!
Rude est le travail de chien, porter leur fardeau à pleine mains.
La cigale et la fourmi, tristes qu'ils ne soient plus bons amis.
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